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Pneumopathies infiltrantes diffuses : diagnostic étiologique difficile - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.310 
W. Gaddar , H. Benjelloun, N. Zaghba, N. Yassine
 CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) regroupent plus de 200 entités qui ont en commun une atteinte interstitielle. Leur diagnostic repose sur une synthèse clinicoradiologique, biologique et histologique. Malgré les avancées technologiques, ce diagnostic n’est pas toujours aisé.

Méthodes

Nous proposons une étude rétrospective sur 64 patients hospitalisés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca pour PID.

Résultats

La moyenne d’âge est 55 ans avec prédominance féminine à 70 %. Le tabagisme est retrouvé dans 26 % des cas le reflux gastro-œsophagien dans 39 % et des arthralgies dans 14 % des cas. Les maîtres symptômes sont la dyspnée et la toux sèche. L’examen retrouve des râles crépitant dans 36 % des cas. La radiothorax montre un syndrome interstitiel dans 73 % des cas avec un lymphome hilaire bilatéral dans 22 % des cas. La TDM thoracique montre un rayon de miel dans 53 % des cas, un verre dépoli dans 25 % des cas et des adénopathies médiastinales dans 47 % des cas. Le dosage de l’ECA est anormal dans 20 % des cas. Le facteur rhumatoïde est positif dans 14 % des cas, l’Ac anti-CCP dans 7,8 % des cas. La bronchoscopie a révélé un état inflammatoire dans 96 % des cas et un aspect granuleux dans 7,8 % des cas. Les biopsies bronchiques ont montré un granulome tuberculoïde sans nécrose dans 11 % des cas, retrouvé dans la biopsie labiale et dans les biopsies du cavum dans 3 % chacune. Le lavage broncho-alvéolaire réalisé dans tous les cas était macrophagique dans la plupart de ces cas. Le diagnostic retenu est une fibrose pulmonaire idiopathique dans 4,7 % des cas, une pneumopathie d’inhalation et une polyarthrite rhumatoïde dans 7,8 % chacune une sarcoïdose dans 26,5 % des cas, une sclérodermie et une asbestose dans 1,6 % chacune et dans 50 % des cas, aucun diagnostic n’a pu être mis en évidence.

Conclusion

Malgré l’arsenal diagnostique mis en œuvre, la moitié des cas sont restés sans étiologie ce qui montre les difficultés diagnostiques des PID.

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© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A131-A132 - janvier 2017 Regresar al número
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